Au nom d’Allah, et toutes les Louanges à Allah, et prières et paix sur notre Prophète Mohammed
[Le texte]
L’Imam Muslim, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit :
Habbân ibn Mûsâ nous a raconté en disant : ‘Abdullâh ibn al-Mubârak nous a informé en disant : Yûnus nous a informé en disant : Yûnus ibn Yazîd al-Aylî nous a informé. Hâ’ (lettre indiquant une chaîne de transmission parallèle). Et Ishâq ibn Ibrâhîm al-Hanzalî, Muhammad ibn Râfi’, et ‘Abd ibn Humayd nous ont raconté, et Ibn Râfi’ a dit : “Il nous a raconté”, et les deux autres ont dit : “Abd al-Razzâq nous a informé en disant : Ma’mar nous a informé”, et la version de Ma’mar est citée par ‘Abd et Ibn Râfi’. Yûnus et Ma’mar tous deux ont dit : d’après al-Zuhrî, qui m’a informé d’après Sa’îd ibn al-Musayyib, ‘Urwa ibn al-Zubayr, ‘Alqama ibn Waqâs et ‘Ubaydullâh ibn ‘Abdullâh ibn ‘Utba ibn Mas’ûd, sur le hadith de ‘Â’isha, l’épouse du Prophète ﷺ. Ils ont dit que lorsque les gens de la calomnie dirent ce qu’ils dirent à son sujet, Allah l’a innocente de ce qu’ils dirent. Tous m’ont rapporté une partie de son hadith, certains ayant mémorisé son hadith mieux que d’autres, et je les ai compilés soigneusement. J’ai mémorisé de chacun d’eux le hadith qu’ils m’ont rapporté, et certaines parties de leurs hadiths corroborent d’autres parties.
Ils ont mentionné que ‘Â’isha, l’épouse du Prophète ﷺ, a dit : Lorsque le Messager d’Allah ﷺ voulait partir en voyage, il tirait au sort entre ses épouses, et celle dont le lot sortait, il l’emmenait avec lui. ‘Â’isha a dit : Il tira au sort entre nous pour une expédition qu’il entreprit, et mon lot sortit, alors je partis avec le Messager d’Allah ﷺ. C’était après l’instauration du voile. Je voyageais dans mon palanquin et j’en descendais lorsqu’on se mettait en route. Lorsque le Messager d’Allah ﷺ eut terminé son expédition et qu’il revenait, nous approchions de Médine. Une nuit, il annonça le départ. Je me levai quand il annonça le départ et marchai jusqu’à dépasser l’armée. Après avoir satisfait mon besoin, je retournai au camp, touchai ma poitrine et remarquai que mon collier de perles du Yémen s’était cassé. Je retournai chercher mon collier, ce qui me retarda. Les gens qui préparaient mon palanquin vinrent, le soulevèrent et le placèrent sur le chameau que je montais, pensant que j’étais à l’intérieur. ‘Â’isha dit : À cette époque, les femmes étaient légères, ne portant pas de chair excessive. Elles ne mangeaient que peu de nourriture. Les hommes ne trouvèrent donc rien d’inhabituel dans le poids du palanquin lorsqu’ils le soulevèrent et le placèrent sur le chameau. J’étais alors jeune et mince. Ils envoyèrent le chameau et partirent. Je trouvai mon collier après le départ de l’armée. Je revins à leur campement et il n’y avait ni appelant ni répondeur. Je me rendis à l’endroit où j’avais été et pensai que les gens allaient me manquer et revenir me chercher. Pendant que j’étais assise, le sommeil me vainquit et je m’endormis. Safwân ibn al-Mu’attal al-Sulamî…